Dans notre société où le culte du bien-être devient primordial dans tous les domaines, notamment en entreprise, découvrez comment la pratique du sport se révèle être un atout pour le développement économique et social des entreprises.
Beaucoup d’entreprises et de start-up ont déjà pris en compte le fait que les salariés ne peuvent pas être productifs pendant l’intégralité de leurs 8h de travail (ou plus). Du coup, une pause s’impose, et ces sociétés ont mis en place des espaces de détente dans leurs locaux : salle zen, baby-foot, tennis de table, clubs de golf et mitraillettes avec balles en mousse… Tout y est pour permettre aux salariés d’être moins stressés et plus intéressés par leur travail.
Se pose la question suivante : faut-il consacrer de l’énergie, du temps et de l’argent à proposer à ses salariés des activités sportives ? Chez Arcéos, nous pensons que oui.
Les TMS (troubles musculo-squelettiques) sont reconnus comme première maladie professionnelle en France et en Europe depuis plus de 20 ans et représentent environ 87% des maladies professionnelles.
Ces troubles, engendrés par la pénibilité du travail, la sédentarité des collaborateurs et autres facteurs d’épuisement physique, coûtent cher à l’entreprise. Les TMS entraînent, en effet, des risques d’absentéisme et de turnover, d’arrêts maladie, de chute de la productivité des salariés et du niveau de la qualité de leur travail.
Il n’est pas nécessaire de pratiquer une activité sportive coûteuse ou très longue tous les jours pour éviter de développer des TMS, 30 minutes d’activité douce 2 à 3 fois par semaine suffisent (marche, vélo, yoga, pilates…).
Nous le savons tous, la pratique d’une activité physique régulière a un effet positif aussi bien sur la santé physique que mentale : elle permet d’améliorer sa condition physique, mais aussi de combattre le stress, l’anxiété ou le burn-out.
Mais le sport a également des effets positifs sur les entreprises :
– Ainsi, favoriser la pratique du sport fait du bien à la marque employeur et donne une image « dynamique » à l’entreprise. Cela permet également au collaborateur d’être plus productif et d’apprécier son travail, car il y trouve un certain équilibre.
Google l’a bien compris, et met donc le bien-être de ses salariés au cœur de sa politique en proposant un accès gratuit aux salles de sport présentes sur le campus. Les collaborateurs sont d’ailleurs vivement encouragés à participer à des compétitions et aux ateliers sportifs organisés en interne.
– De plus, la pratique du sport au travail permet de favoriser le collectif et l’esprit d’équipe, c’est une manière de créer de la cohésion d’équipe, comme la mise en place d’afterworks ou de petits-déjeuners, mais avec un atout en plus : c’est une activité qui nous permet d’apprendre à mieux se connaître et à connaître les autres. Et l’effet de groupe aide les moins motivés à s’y mettre !
Pour instaurer au mieux une activité sportive en entreprise il y a quelques principes à respecter :
– Le proposer sur la base du volontariat. En effet, nous ne sommes pas tous égaux en termes de temps libre, de santé, de volonté ou tout simplement d’envie de faire cela avec ses collègues de travail.
– Faciliter leur pratique, au sein de la structure. Des douches et des vestiaires peuvent être installés dans les locaux, les horaires de pause déjeuner aménagés, dédier une salle à la relaxation et à la pratiquer du yoga… Certaines entreprises proposent, grâce à des accords négociés par la direction ou les CE, des réductions forfaitaires sur l’inscription ou l’abonnement à une salle de sport.
– Incitez les à venir au travail en courant ou à vélo. Double avantage : allier le sport à l’écologie avec la diminution de l’empreinte carbone ! Offrez une prime d’aide à l’achat d’un vélo ou de bonnes baskets de run.
– Organiser des ateliers sportifs : faites venir des professionnels pour un cours de krav maga ou de zumba dans vos locaux.
– Challenger ses salariés ! Convertissez leurs efforts au profit d’une action caritative, ou faites gagner des lots individuels ou collectifs. Favorisez leur inscription à des courses dans la région ! Par exemple, l’EcoTrail Paris qui permet de découvrir le patrimoine naturel, culturel et historique de la région Ile-de-France. Les parcours des trails, marches nordiques et randonnées traversent des lieux que vos salariés auront plaisir à (re)découvrir, faisant de cette épreuve une belle balade touristique.
– Si vous avez plusieurs établissements, organisez des tournois inter-établissements de football / handball / pétanque ou tout autre sport !
D’ailleurs, une étude menée l’an dernier par Décathlon prouve que « seulement 7% des patrons incitent leurs collaborateurs à faire du sport ».
Voici la liste non-exhaustive des meilleurs sports à faire pour le bien- être au travail entre collègues :
– Le tennis, pour apprendre le fair-play
– La gym suédoise pour relâcher la tension. En effet, l’exercice libère les endorphines, véritable remède contre le stress et la mauvaise humeur
– Le squash, sport très exigeant et intense au niveau cardio. 1h de squash équivaut à 2h de tennis
– Le paintball, activité qui met en valeur le sens tactique et le travail d’équipe
– La pétanque ! (Ou bien le Mölkky, sport traditionnel parisien !) pour prendre une véritable bouffée d’air pendant la journée
– Le footing entre collègues, sur l’heure de pause déjeuner, quelques foulées dans les parcs / stade aux abords du lieu de travail
– La natation : pour lutter contre les douleurs au bureau. Permet également de soulager les articulations et tonifie la silhouette.
Pour conclure, voici quelques chiffres-clefs sur les bienfaits du sport en entreprise :
– On estime donc un gain de 6 à 9% de productivité pour le salarié pratiquant au moins 30 minutes d’activité physique par jour par rapport aux collègues sédentaires (étude Santé Canada).
– 7 à 9% d’économies réalisées par l’entreprise sur les frais de santés annuels d’un employé si celui-ci à une activité physique régulière (source : Goodwill).
– Augmente l’espérance de vie de 3 ans en moyenne pour la pratique régulière d’une activité physique, repoussant ainsi de 6 ans l’âge où la personne devient dépendante (source : Goodwill).
Qu’attendons-nous pour tous nous (re)mettre au sport ?
(source : INRS, santé et sécurité au travail).